Espece de Com

Monsieur Bertrand Delanoë permettez moi de vous dire que je ne suis pas d’accord avec vos propos et certains de vos choix politiques.

En effet, suite à l’examen par l’Assemblée sur le texte concernant le travail dominical, Monsieur Bertrand Delanoë aurait déploré "une dérive idéologique."

"Il y a un enjeu culturel très important, philosophique presque: est-ce qu'on veut être une société où nous ne sommes que des consommateurs 24 heures sur 24, 7 jours sur 7?", a-t-il souligné sur France-2. "C'est une société que je récuse, il y a une dérive idéologique" qui fait qu'"on dérégule tout".

"est-ce qu'on veut être une société où nous ne sommes que des consommateurs 24 heures sur 24, 7 jours sur 7?"

OUI, si nous voulons relancer l’économie de notre pays et faire baisser le taux considérable de chômeurs.

"Il y a beaucoup d'hypocrisie dans la présentation de ce dossier, c'est purement libéral et dérégulateur", a déploré le maire de Paris, arguant que "dans un commerce ouvert le dimanche actuellement, il n'y pas un euro de plus pour les salariés quand ils travaillent".

FAUX, si l’on s’attache aux propos du Ministre de l’économie Xavier Darcos.

"dans les PUCE, (Périmètre d'usage de consommation exceptionnel), il y aura des conventions salariales qui permettront de régler la manière dont les salariés seront protégés et mieux payés, et à défaut d'accord, on pourra les payer double".

"une vision de l'économie dérèglementée"

"Le temps du dimanche, temps de repos respecté par une majorité de citoyens, ne doit pas être sacrifié à une vision de l'économie déréglementée, qui ne tient pas compte de la vie familiale et personnelle des salariés".

Certes, ce temps de repos concerne une majorité de citoyens mais pensons un peu aux chômeurs, aux personnes qui n’ont que le SMIC pour vivre et qui pourraient toucher un pécule supplémentaire pour pouvoir par exemple partir en vacances, aux étudiants qui ont besoin de payer leurs études etc.

Si nous devons aller jusqu'à un référendum d'initiative populaire alors oui je serai près à signer pour faire valoir le travail dominical.

Sources: La Tribune, L'expansion, NouvelObs